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Mon enfance de futur médium

Dernière mise à jour : 27 oct. 2022

Dans cet article, je me dévoile un peu plus, en vous racontant mes peurs et mes ressentis d'enfant connectée, hypersensible et très sensitive. Comment je me suis laissée allé à voyager dans l'astral et comment les mondes subtils se sont ouverts à moi ? Quels rituels de magie m'ont sauvée des attaques psychiques ? Et pleins d'autres aventures. Attachez bien vos ceintures. 😁
1). Ma famille en Roumanie
Je suis née en mai 1974 à Bucarest, à quelques minutes d'intervalle avec ma sœur jumelle. Dit comme ça, c'est très mignon, sauf que ma maman ne savait pas qu'elle avait deux bébés. Elle a toujours cru donner naissance à un futur footballeur, vu son gros ventre et les coups qu'elle recevait de l'intérieur. Après la naissance, par voie basse en siège de ma sœur, après plusieurs heures de souffrance, j'arrive comme une fleur, dans la légèreté, tirée par le même placenta. Mais pas vraiment accueillie, car pas vraiment attendue. J'ai appris très tôt à prendre très peu de place et à m'effacer.

2). Ma gémellité
Avec ma sœur, nous avons créé une relation très fusionnelle et de dépendance. J'ai remarqué que je réussissais mieux certaines activités qu'elle, je semblais être plus mûre qu'elle. Ensuite, j'ai lu l'information quelque part que pour les jumeaux c'est le deuxième né qui est l'aîné, car il est le premier conçu. En Roumanie, à l'époque, comme il n'y avait pas d'école maternelle, nous avons passé nos sept premières années à la maison, dans un petit appartement d'un bâtiment communiste de quatre étages. Nous avons d'abord développé notre identité gémellaire, avant de développer celle individuelle et personnelle. Avant de voir que j'étais "JE", j'étais "NOUS". Mes ressentis des émotions ou même des douleurs physiques corporelles étaient fortement mélangés à celles de ma sœur et vice-versa. Il m'a fallu beaucoup de temps pour apprendre à faire la différence. Nous avions même des éléments identiques symboliques dans nos rêves, les mêmes nuits. Plus grande, je ressentais à distance ce qu'elle ressentait comme émotion forte ou contrariété.
3). Mon hypersensibilité
Il y a deux types de jumeaux : ceux qui entretiennent la similarité et ceux qui entretiennent la différence. Moi je faisais partie de la deuxième catégorie. Ce sentiment d'être différente s'est accentué lorsque je me suis rendu compte que mes sens étaient bien plus développés que ceux des autres enfants du même âge, que je côtoyais. J'ai commencé à me sentir comme une extraterrestre sur une planète inconnue, la Terre. De temps en temps, je voulais faire la maline pour me démarquer et je racontais ce que j'apercevais d'eux, de leur mission de vie, de leur blocages, de leurs blessures d'âme. Après quelques regards inquiets pour ma santé mentale, j'ai vite arrêté mon manège et j'ai essayé de rentrer dans leur moule, sans un réel succès. Et tout ce que pour eux semblait facile, accessible et naturel, pour moi était compliqué, dense et contraignant. J'ai donc caché mon hypersensibilité à tous et joué le rôle d'une petite fille aimable et pleine d'assurance.
4). Les mondes subtils
Le fait d'avoir une amie de mon âge, ma sœur, toujours présente avec moi, je n'ai pas eu besoin de me faire des amis imaginaires avec les présences qui étaient souvent proches de moi et que ressentais. Petite, tout se mélangeait, je n'arrivais qu'à ressentir la densité des énergies cumulées, comme une pression sur mes corps subtils. Plus grande, j'ai commencé à voir des ombres et des formes. Je ressentais un sentiment de panique, lorsqu'elles étaient trop denses. Ensuite, mon esprit a donné à certaines de ces ombres des formes et des images plus précises du type "diablotin", bien connu par la croyance populaire roumaine. Ma peur bleue m'a toujours empêché de mieux regarder. Parfois, c'était sous forme humaine, avec une énergie différente. Le plus compliqué c'était la nuit, lorsque je me levais pour aller aux toilettes et que pour cela je devais passer devant un grand miroir placé dans ma chambre, sur une commode. Du coin d’œil et en courant, j'apercevais toujours des choses. Parfois, je voyais un creux se créer dans le lit de mes parents lorsqu'ils n'étaient pas là et j'entendais les vieux ressorts grincer sous le "poids" d'un défunt familial, qui s'asseyait devant moi. Et bien-sûr la grosse peur de ne pas dépasser mes jambes du lit, pour ne pas me faire attraper par le méchant monstre caché en-dessous. J'avoue que cette peur je l'ai encore 😁.
5) Le voyage astral
La nuit, j'ai commencé à faire des rêves très particuliers. Ensuite, j'ai compris que ce n'étaient pas vraiment des rêves, car je reconnaissais certains endroits par où j'étais passée et qui étaient bien plus précis et intenses. J'ai aussi vu que j'arrivais très bien à m'orienter et me déplacer, ce qui n'était pas du tout mon cas de jour, où je confondais ma droite et ma gauche et où je me désorientais complètement dans l'espace-temps. Je me sentais dans mon élément, dans mon monde. Ma confiance n'avait pas de limites. Ici, je pouvais voler, me déplacer avec la vitesse de la pensée, traverser les murs et la terre, respirer sous l'eau, devenir invisible face aux entités de tout genre. Et même prendre la conscience d'un animal et ressentir tout de l'intérieur. Un jour, je suis devenue une louve et j'ai ressenti l'esprit de meute et la faim viscérale. Un autre jour, je suis devenue une amibe marine microscopique, sans trop de conscience d’ailleurs. Les bruits environnants de la capitale (sirènes d'ambulances ou de voitures de pompiers, voisins...) me réveillaient en plein voyage et cela me provoquait une descente trop rapide dans mon corps physique, que je vivais comme une chute accélérée. J'avais l'impression de tomber en un fraction de seconde au rez-de-chaussé du bâtiment du 3ème étage où je me trouvais. Mes voyages ont évolué avec l'âge. J'ai pu visiter d'autres planètes avec plusieurs lunes ou soleils, avec une atmosphère liquide, avec des habitants aux têtes chauves tatouées, etc. Parfois on me testait avant de me laisser entrer dans leurs salles de réunion ou espaces privés. Et surtout on me transmettait des enseignements très précis, avec des schémas techniques, que j’oubliais au réveil pour mon plus grand désarroi. Adulte, mes guides m'ont expliqué que ce n'était pas important que mon égo terrestre enregistre et comprenne tout ce que mon âme réalisait.
6). La connexion et l'intuition
Je suis une personne qui n'a jamais perdu sa connexion en grandissant. Je ne vous parle pas d'implant de l'oubli, que nous recevons tous à notre naissance (voir article "L'arrivée d'une nouvelle âme dans la famille") et que j'ai reçu aussi, même si des bribes des vies antérieures me parviennent en régression spontanée. Je vous parle de la connexion à mon âme et à mes guides. Je n'ai donc jamais vécu de nuit noire de l'âme. Jeune, je ne comprenais pas pourquoi les gens se posaient toujours autant de questions et pourquoi ils étaient autant dans le doute. Pour moi cela a toujours été facile, avant même que je me pose la question, j'ai la réponse visuelle (souvent) ou auditive. Mais je peux comprendre les autres qui n'ont jamais ressenti peut être une connexion forte et qui ne savent pas ni quand elle se produit ni comment la reconnaître, car c'est difficile de l'expliquer par le biais de la logique ou la réflexion. C'est quelque chose qui se vit et qui s'expérimente au plus profond de son être. Il m'arrive pourtant de ressentir cette connexion comme un équilibre entre la présence de mon âme et mes guides et ma propre présence, en tant qu'être terrestre incarné dans la 3D. Lorsque la balance penche vers le côté terrestre (mon être 3D), je me sens plus dense, ma perception peut être perturbée par le ressenti plus fort de mes schémas mentaux et émotionnels. Lorsque la balance se penche de côté du spirituel, je suis toute légère, mais pas aussi bien ancrée dans mon quotidien.
7). Les attaques psychiques
A partir du moment où j'ai du sortir en autonomie pour me déplacer au lycée etc., j'ai commencé à absorber beaucoup plus d'énergie. J'ai commencé à avoir des migraines et des céphalées quotidiennes. Parfois, je ressentais des douleurs aiguës dans mon dos, en passant à côté des personnes qui me regardaient de travers. Une fois par mois environ, je faisais une crise, qu'en Roumanie on appelle "mauvais œil", où mon mal de tête devenait insoutenable avec des pulsations irrégulières et l'anxiété profonde que cette fois-ci je n'allais pas survivre. Pour m'aider, mes parents récitaient la prière "Notre Père" en boucle et ils baillaient, tous les deux pendant des heures. Si cela ne suffisait pas, ma mère me faisait une sorte de rituel magique avec un verre d'eau et une allumette allumée qu'elle tournait au-dessus, où elle lançait des sorts aux personnes malfaisantes qui étaient à l'origine de mon mal-être. Si l'allumette éteinte jetée dans le verre d'eau flottait à l’horizontale, on disait que la personne qui m'a envoyé le mauvais œil était une femme et si l'allumette se plaçait à la verticale, la personne était un homme. Mes symptômes disparaissent instantanément, mais on évitait d'en arriver là, car ce n'était pas vraiment de la magie blanche. Et en "récompense", ma mère récupérait mon mal de tête. Adulte, j'ai compris que comme ma famille n'était pas religieuse, nous ne nous priions jamais (à part ces moments-là). Un peu de prière ou d'attitude spirituelle m'aurait peut-être mieux protégé. Mais comme chaque chose a son bon côté, cela a développé en moi un esprit guerrier de l'ombre. J'ai commencé à me battre avec toutes sortes d'entités et mon arsenal d'outils était assez impressionnant : sabres, dagues, marteaux, cordes... Jusqu'au jour où mes guides m'ont expliqué qu'il y avait d'autres méthodes beaucoup plus pacifiques et plus "écologiques".
8). Le ressenti du premier égrégore
A l'âge de 15 ans, j'ai vécu la révolution d'après Ceausescu. La veille, Ceausescu a déclaré qu'il n'allait pas céder à la grève des étudiants, en prononçant l'expression roumaine "Je le ferai, quand les pommiers feront des poires" qui peut être facilement traduite pas "Quand les poules auront des dents". Le déclencheur s'est fait lorsqu'au matin, dans tous les pommiers de la ville, les habitants y avait accroché des poires. Je ne comprenais pas pourquoi tout le monde s'agitaient dans la rue et qu'il y avait une atmosphère de panique généralisée. Mais à un moment donné, j'ai ressenti une onde de liberté puissante me traverser. Je l'ai ressenti comme l'effet de bombe qui passait à l'intérieur de chaque roumain et dans tout le pays en même temps (cela me fait penser à l'image de la vidéo expliquée dans l'article "Interpréter des symboles ésotériques dans "I, Pet Goat II"). C'était l'égrégore de la liberté et de l'espoir. Depuis, il m'est plus facile de distinguer des égrégores, même de la taille de ceux nationaux, vu que maintenant je connais aussi la France.
9). Être un passeur d'âme
Adulte, je ressentais cette pression pour passer des âmes, mais ma peur m'a toujours freiné. A chaque occasion qui se présentait, j'essayais encore de me démarquer et de le faire différemment. Ensuite mes guides m'ont montré que je faisais bien partie de cette famille d'âme de passeurs, même si je croyais faire plutôt partie de la famille d'âmes des guérisseurs ou des enseignants et ils m'ont demandé si cette vie-ci je voulais bien le faire. Cela m'a fortement étonné, comment ça, j'avais le choix ??? J'ai dis NON aux morts mais un grand OUI aux vivants, sous le sourire général de mes guides. Après ce choix, j'ai passé plusieurs années (voir des décennies) à me former et à travailler sur moi, mais ça c'est une autre histoire. Maintenant je suis thérapeute intuitive.

J'espère que cet article vous a plut, et que mon histoire vous aide à mieux accepter votre médiumnité et votre mission d'âme de passeur d'âme ou autre travailleur de lumière.

Oana MARTINS

Médium et canal

Passeur d'âme des vivants

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