Que gardons-nous dans le gras des cellules

Lorsque nous grossissons, nous cristallisons nos émotions et blessures pour faire du poids face au fait de prendre moins de place en nous.

C'est un phénomène énergétique, moins on occupe notre corps et donc notre vie, plus notre corps physique grossit.

Chaque traumatisme, chaque incompréhension, chaque moment où nous nous sentons indigne d’amour nous pousse à sortir de notre corps, car dans ce corps nous avons tous caché : souvenirs, souvenirs, traumatismes...

Notre corps devient une maison hantée, à cause du corps de souffrance que nous développons tout autour de nous. Plus ce corps de souffrance se remplit de regrets, malaises, remords, nostalgies, tristesse, colère, peines, plus il devient lourd à porter.

Ainsi, nous grossissons pour porter cette charge émotionnelle invisible à nos yeux, mais lourde pour notre cœur. Tous les kg pris nous tiennent chaud et compensent tout le manque d'amour que nous ressentons. Lorsque nous grossissons, après la mort d'un être cher par exemple, nous remplaçons ce manque de présence physique dans notre vie par des kg supplémentaires.

Chaque kg ajouté nous ancrera dans la matière pour ne pas nous volatiliser comme l’être parti. Cela ancre notre âme pour pas qu’il s'échappe. Lorsque nous maigrissons, nous traversons ce processus en sens inverse.

Chaque émotion cristallisée emprisonnée dans notre corps veut s’exprimer pour être libérée. C'est pour cette raison que certaines kg de gras sont plus difficiles à partir - surtout ceux autour du ventre, là où nous nous sommes protégés des manques profonds liés à nos origines.

Laissez ces émotions partir. Regardez-les vous quitter. Ne les retenez pas. Jetez cette couverture qui vous a tenu chaud, mais qui est devenue si sale au point de ternir votre âme. Faites le deuil de ces émotions, pour être capable de tourner la page et continuer votre route.

Soulagez-vous de tout ce poids (même de celui qui ne pèse pas lourd sur la balance)... Devenez léger comme des plumes, pour voyager plus loin sans encombre. Je vous embrasse

Oana Martins