* elle qui comprend vite, qui capte l’essence, qui vibre déjà avec le futur…
* et celle qui traîne, qui doute, qui résiste, qui panse encore ses blessures.
Cet élastique, c’est le lien vivant entre notre conscience la plus élevée… et nos fondations les plus anciennes.
Et quand on veut « monter », évoluer, transformer, transcender, parfois dans un élan magnifique mais précipité, on oublie. On oublie que tout ne peut pas suivre à la même vitesse.
Alors l’élastique se tend.
Et la tension devient fatigue, sabotage, frustration… ou douleur.
Ce n’est pas parce qu’une partie de nous est prête… que tout le reste l’est aussi.
Nos rythmes internes ne sont pas linéaires. Ils sont multiples, parfois désaccordés. Et ce qui veut aller vite a souvent besoin d’apprendre la patience. Ce qui aspire à s’élever doit aussi apprendre à attendre, à écouter, à inclure.
L’évolution, la vraie, n’est pas une fuite vers le haut.
C’est une descente aussi, vers ce qui a été mis de côté.
C’est une main tendue vers nos parts lentes, nos parties blessées, nos mémoires en attente de réintégration.
C’est la sagesse de ne pas tirer l’élastique à s’en rompre.
Mais de l’étirer doucement, en conscience… pour que le système entier avance, ensemble.
Grandir, ce n’est pas aller plus vite.
C’est devenir plus entier.
Et si aujourd’hui tu sens la tension…
Ce n’est peut-être pas un blocage.
C’est peut-être un rappel.
Un rappel que rien ne doit être laissé derrière.
Que tout en toi mérite d’être entendu, accompagné, aimé.
Alors respire. Ralentis. Regarde à l’intérieur. Et marche à ton rythme.
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