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Il existe un silence qui n’est pas vide, mais habitĂ©. Un silence qui ne nous coupe pas du monde, mais nous reconnecte Ă  l’essentiel. Dans cet espace rare, quelque chose peut enfin se dire. Pas sous forme de pensĂ©e ou de raisonnement, mais comme une rĂ©sonance, une Ă©vidence. Une Voix intĂ©rieure, non pas inventĂ©e par le mental, mais rĂ©vĂ©lĂ©e par le silence. Cette Voix n’est jamais absente. C’est nous qui, trop souvent, n’avons plus l’espace intĂ©rieur pour l’entendre.

Il y a une forme de surditĂ© dont on parle peu. Elle n’est pas physique, elle est psychique. Elle s’installe quand on prĂ©fĂšre la sĂ©curitĂ© des modĂšles extĂ©rieurs Ă  la vĂ©ritĂ© nue de notre propre guidance. Quand on donne plus de place au mental rationnel, Ă  la peur, au besoin de contrĂŽle ou aux injonctions hĂ©ritĂ©es qu’à notre ressenti profond. Alors, dans le vacarme intĂ©rieur, la Voix reste en arriĂšre-plan. Pourtant, dĂšs que le bruit se tait, mĂȘme un instant, elle surgit. BrĂšve. Claire. Neutre. Sans justification. Et pourtant profondĂ©ment intime. Elle n’a pas besoin de convaincre, elle est. Ce n’est pas une pensĂ©e construite, mais une reconnaissance immĂ©diate, une rĂ©vĂ©lation.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que la Voix IntĂ©rieure est une voix basse. Une voix douce. Elle ne s’impose pas, elle appelle. Et pour l’entendre, il faut se pencher. Non pas Ă  l’extĂ©rieur, mais vers l’intĂ©rieur. C’est une invitation Ă  incliner l’oreille du cƓur, Ă  se tourner vers la profondeur, Ă  Ă©couter la voix de l’ñme. Elle ne parle pas fort parce qu’elle n’a rien Ă  prouver. Elle chuchote depuis un lieu d’éternitĂ©.

Elle ne te dit pas comment rĂ©ussir ta vie ; elle te rappelle que tu es dĂ©jĂ  guidĂ©(e). Elle ne t’apporte pas une vĂ©ritĂ© extĂ©rieure, elle te ramĂšne Ă  ta propre sagesse cellulaire : “Tu sais, au fond de toi.” Elle ne suit pas le rythme du monde. Elle dit simplement : “C’est maintenant.” Ou : “Attends encore.” Elle ne flatte pas, mais elle aligne. Elle peut dire “Ce n’est pas ton chemin” sans explication, juste parce que ce n’est pas juste. Elle t’invite Ă  offrir ce que tu es, mĂȘme si cela semble Ă©trange. Elle respecte ton rythme profond : “Repose-toi. Ralentis.” Elle peut t’allĂ©ger d’un poids ancien : “Tu peux lĂącher ça maintenant.” Et parfois, elle te touche au plus profond : “Souviens-toi de qui tu es.”

Et ce murmure n’est pas toujours verbal. Elle parle aussi Ă  travers le corps, une chaleur dans le ventre, un frisson, un relĂąchement, une tension soudaine. Parfois une image, une impulsion claire, un Ă©lan ou un arrĂȘt. Un “oui” ou un “non” ressenti avec certitude, sans besoin d’argument.
Mais pour entendre cette voix, il ne suffit pas de tendre l’oreille. Il faut la tourner vers l’intĂ©rieur. CrĂ©er de l’espace. Retirer les couches de bruit, de peur, de besoin, de mĂ©moire. Cesser de chercher Ă  comprendre. Cesser d’attendre une rĂ©ponse immĂ©diate. Juste ĂȘtre lĂ , disponible. PrĂ©sent au silence. PrĂ©sent Ă  soi.

Alors, un jour, sans prĂ©venir, la Voix parle. Elle ne discute pas. Elle ne s’impose pas. Elle dit ce qui est, avec une tendresse inouĂŻe. Et dans cette parole nue, tu reconnais quelque chose que tu n’as jamais appris, mais que tu as toujours su.

Elle ne cherche pas à convaincre. Elle révÚle ce que tu savais déjà.
Et pour celui ou celle qui sait Ă©couter
 c’est suffisant.

Oana Martins

Gene Keys Guide

 
 
 

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