L’Ombre ne se résume pas à ce que l’on juge “négatif”.
Elle est tout ce que nous avons refoulé, nié, mis de côté pour nous adapter, pour survivre, pour être aimés dans un monde qui nous demandait d’être autre chose que nous-mêmes.
Ce sont des parties vivantes de nous, qui ont été exilées dans les coulisses de notre être.
Des impulsions, des vérités, des blessures, des puissances… qui attendent, encore et toujours, d’être reconnues.Non pas pour les corriger ou les “élever”, mais pour les écouter.
Pour les embrasser, telles qu’elles sont.Pour les aimer, dans leur rugosité, leur tendresse, leur chaos sacré.
Car sans cette rencontre intérieure, aucune lumière n’est stable.Il ne s’agit pas d’un combat entre lumière et ombre, mais d’une réconciliation.
Un retour à l’unité.
Mais il y a aussi d’autres ombres…Des ombres qui ne viennent pas de nous.
Des formes énergétiques, matricielles, fantomatiques,issues de l’inconscient collectif, de nos lignées, de systèmes anciens qui nous traversent sans que nous en ayons conscience.
Celles-là ne demandent pas à être "intégrées", mais remises à la Source.
Elles nous habitent parfois comme des échos d’un monde qui touche à sa fin.
Des programmations invisibles, des empreintes de peur ou de séparation,des présences sans nom qui s’accrochent à nos failles non guéries.
Ce discernement est essentiel.car tout ce que nous ressentons n’est pas nécessairement nous.
Et pourtant, c’est toujours une invitation à plonger plus profondément dans notre souveraineté intérieure.
Alors, avançons avec lucidité.Avec amour pour nos ombres humaines.Et avec force tranquille face aux ombres collectives,que nous pouvons libérer non par la lutte, mais par la Présence.
Commentaires