Ah, les ombres… Ces chères amies qui débarquent sans prévenir pour nous rappeler que, oui, on a encore du taf sur nous-mêmes.

Elles sont là pour une raison : nous forcer à écouter notre corps, sentir nos peurs, et surtout nous ancrer dans le moment présent. Parce que sinon, on risquerait de s’envoler en mode pilote automatique, complètement déconnectés.
Cette zone un peu sombre, un peu collante, où tout semble plus compliqué que ça ne devrait l’être. Félicitations ! Mais avant de te laisser explorer, laisse-moi te filer 6 règles en or pour éviter de te perdre dans ce labyrinthe intérieur.
Mais attention ! Être dans ses ombres, c’est un peu comme être pompette après trois verres de trop : ce n’est pas le moment de prendre des décisions. Voici donc une liste non exhaustive (et testée en conditions réelles) de ce qu’il vaut mieux éviter :
1) 𝑵𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒂𝒈𝒊𝒓 𝒂̀ 𝒄𝒉𝒂𝒖𝒅
Tu sais, ce moment où tu ressens une montée d’émotions façon éruption volcanique ? Mauvaise nouvelle : ton discernement est parti en vacances. Si tu agis maintenant, il y a 90 % de chances que tu regrettes dans les 48h (ou plus tôt, dès que tu verras les dégâts).
2) 𝑵𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒊𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒂 𝒕𝒆̂𝒕𝒆
Parce que spoiler alert : ce ne sont PAS vraiment tes pensées. Ce sont tes ombres qui hurlent dans ton mental comme un DJ surexcité. Résultat ? Des mots qui dépassent ta vraie intention, et une potentielle envie de creuser un tunnel et disparaître après coup.
3) 𝑵𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒗𝒐𝒖𝒍𝒐𝒊𝒓 “𝒓𝒆́𝒈𝒍𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒃𝒍𝒆̀𝒎𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆”
T’as déjà essayé de recoller un vase en plein tremblement de terre ? Non ? Bah voilà. Donne-toi un temps de pause. Respire. Bois un thé, va marcher, fais un câlin à un arbre (ou à ton chat, si l’arbre n’est pas dispo). Tu verras plus clair après.
4) 𝑵𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝒄̧𝒂 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒓𝒆́𝒂𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒍𝒖𝒆
Quand tu es dans tes ombres, tout paraît dramatique. Genre, TOUT. Ton voisin qui a oublié de te dire bonjour = il te déteste. Ton projet qui coince un peu = c'est sûr, t’es un imposteur. Netflix qui bugge = l’univers est contre toi. Bref, la perception est faussée, et chaque petite contrariété devient une tragédie grecque. Rappelle-toi : c’est un filtre temporaire. Ce que tu vois n’est pas LA vérité, c’est juste une partie de toi qui manque un peu de lumière.
5) 𝑵𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒃𝒓𝒐𝒖𝒊𝒍𝒍𝒂𝒓𝒅
Dans tes ombres, t’as beau cogiter, tourner le problème dans tous les sens, la seule réponse qui vient, c'est : "C’est foutu". Normal, t’es dans un espace où la clarté manque. Mais devine quoi ? Quand t’es dans tes dons, tout est différent ! Là, t’es bien ancré dans ton corps, les solutions viennent plus vite, et surtout, tu ressens ce petit sourire intérieur d’être vivant (si si, celui qui dit "Ah, mais en fait, tout va bien !"). Moralité : si tu veux des réponses utiles, monte en fréquence et reconnecte-toi à ce qui te fait vibrer.
6) 𝑵𝒆 𝒕’𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕𝒊𝒇𝒊𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒂̀ 𝒕𝒆𝒔 𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒔
Les ombres, c’est comme une vieille veste oubliée dans un coin sombre du placard. Elle peut être un peu moisie, sentir le renfermé, mais ce n’est pas toi. Ce n’est qu’un bout d’histoire, un ressenti temporaire. Quand t’es dans tes dons, c’est une autre vibe : tu sens une connexion fluide avec ton âme, tout est plus aligné, et tu te dis "Ok, c’est ça, la vraie version de moi !". Alors oui, visite tes ombres, comprends-les, mais n’en fais pas ton identité.
En résumé :
Les ombres, c’est un passage, pas une destination. Quand tu te perds, souviens-toi qu’un autre espace existe – celui où tu es centré, aligné, et connecté à ta lumière. Et promis, c’est là que la vraie magie opère. Ne te fie pas à ce que tu ressens sur le moment, ne crois pas tout ce que ton mental te raconte et surtout, attends avant d’agir. Les ombres ont un message pour toi, mais elles le livrent souvent en langage codé et sous-titré en drama. Décante un peu, et après, tu pourras décrypter tout ça avec plus de sagesse (et moins de risques de dégâts collatéraux). Et surtout respire. Ça passe. Toujours.

Oana Martins
Auteure du livre
"La libération de la Terre - le voyage spirituel de Karinua"
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